LA UNE

Un stade au nom de l’emblématique Joseph Olou-Ayivi de SC Coquelles

Ce samedi, 11 juin 2022, la ville de Coquelles a rendu un hommage au bénévole le plus fidèle du Sporting-club de Coquelles (SCC). Il s’agit de M. Joseph Olou-Ayivi. A loccasion, un terrain synthétique en son nom “Terrain Joseph Ayivi” a été inauguré. Un joli moment pour un personnage apprécié dans le monde du football local dans le Calaisis.

La cérémonie d’inauguration de ce nouveau stade a été faite en présence de l’intérressé, de Michel Hardies, maire et président du SC Coquelles accompagné des élus locaux, du Département et de la Région ainsi que de nombreux anciens joueurs du club et des présidents de clubs de football locaux qui ont fait le déplacement pour rendre hommage à leur “ami” Joseph Olou-Ayivi .

C’est applaudi par les jeunes du club, qui lui ont fait la haie d’honneur, que Joseph Ayivi est arrivé sur son terrain pour couper le ruban.

Selon Michel Hamy, maire de Coquelles : « Le nouveau terrain de foot a été longtemps réclamé par le club. Malheureusement, des conjonctures économiques défavorables ont retardé le projet. Aujourd’hui, tout allait dans le sens de sa réalisation ».

Tout au long de la cérémonie qui etait riche en émotion, quelques anecdotes avec Joseph ont été racontées. Pour les Coquellois, le terrain de football est bien plus qu’un lieu de sport, c’est avant un lieu de partage et de mixité. C’est une valeur qu’a essayé de véhiculer pendant près de cinquante ans, Joseph Olou-Ayvi, fervent bénévole du club, qui donne son nom au stade.

En effet, le stade a coûté près de 700 000 € HT, financé par la Région, le Département, l’agglomération et la ville.

Originaire du Togo, Joseph Olou-Ayvi est arrivé en France en 1971, alors âgé de 25 ans. Il avait commencé le foot à l’âge de 6 ans. Il a été international pour le Togo. Il a joué au Calais Racing (CRIFC) et a fini sa carrière à Coquelles. Joseph Olou-Ayvi fut aussi entraîneur et arbitre. Aujourd’hui âgé de 77 ans, il s’accorde un moment de repos, forcé par la pandémie du Covid-19 mais aussi par les aléas de la vie. « Mon père est assez pudique, mais il est très fier de donner son nom au stade. C’est la preuve que ses sacrifices n’ont pas été vains. C’est la consécration d’une vie », explique Yvette Ayivi, la fille de Joseph Olou-Ayvi. « Il a su transmettre sa passion à toute la famille et à bien plus, de sorte que ses petits-enfants ne peuvent pas être présents aujourd’hui, ils sont à un tournoi, le foot avant tout ! », explique la jeune femme durant son discours.